Les Aïnous

Les Aïnous  アイヌ qui signifie « humain » , sont un peuple autochtone vivant dans le Nord du Japon, dans l’île d’Hokkaidō, et dans l’Extrême-Orient de la Russie. Leur histoire et leur culture sont profondément distinctes de celles des japonais, ce qui en fait une minorité dans le paysage culturel du Japon. Ils ont développé une culture riche et diversifiée, malgré une influence considérable des japonais, sous forme de marginalisation et de politiques d’assimilation forcée. Aujourd’hui, la vie des Aïnous oscille entre tradition et modernité.

La langue Aïnou est une langue isolée, sans lien direct avec le japonais ou d’autres langues voisines.

Les Aïnous étaient essentiellement des chasseurs-cueilleurs semi-sédentaires. Leur subsistance était étroitement liée aux saisons et à la générosité de la nature, en particulier la chasse de l’ours et du cerf, ainsi que la pêche du saumon et la cueillette.

De religion animistes. Leur panthéon est composé par les divinités des eaux, de la mer, du soleil. Tout élément de la nature contient un kamuy « esprit ». Même certains outils.

L’ours Kamuy avec sa force, sa noblesse, est plus qu’un simple animal totem, se présente clairement comme une divinité.

Hibou Kamuy divinité créatrice du village. Il observe le comportement des habitants pour les juger.

Les Koropokkuru « traduction de hommes sous les feuilles de pétasite » sont dans la mythologie aïnoue des petits personnages habitant sous terre et sous les feuillages de tussilages. De la taille d’un pied d’enfant, ces « lutins » sont des kamuys des végétaux. Établis dans les forêts, ils apparaissent au voyageur perdu pour le guider sur sa route.

Le navigateur Lapérouse découvrira cette population qu’il nomme « Ségalien » le 7 juillet 1787 dans la baie de Langle (Nom du capitaine du second bateau, L’astrolabe).